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Martine a lu pour vous

31 août 2012

Fin de collaboration

A partir de septembre ma rubrique littéraire ne paraîtra plus au Bulletin.

Je  remercie l'équipe du journal pour la confiance qu'elle m'a témoignée.

Merci aussi à mes fidèles lecteurs qui pourront continuer à suivre mes critiques à l'adresse suivante:

 

 

feuillesdech0ux.canalblog.com

 

Merci de laisser un signe de votre passage, un petit message.

Cordialement

Dametartine

 

 

 

 

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31 août 2012

LE CABRIOLET ROUGE Paru au Bulletin le 28 Août

le cabriolet rouge

LE CABRIOLET ROUGE        Françoise GODEFROY-DEMONCUIT

  

4ème de couverture

La traversée de l’Amérique de l’ouest par un groupe de français partis à la découverte de ce Far West américain fait admirer par sa diversité, les paysages qui servent de toile de fond à l’irruption d’une pulpeuse « Norma » à bord de son « cabriolet rouge »

Le roman qu’a imaginé l’auteure à partir de ce circuit touristique, tient en haleine quelques-unes des personnes du groupe qui vont vivre avec passion tous les rebondissements d’un voyage inoubliable

Originaire d’Agon-Coutainville, dans la Manche, l’auteur se destinait à la profession d’interprète. Mais c’est à la tête d’un service des relations humaines qu’elle fit carrière dans l’administration. Son amour des langues l’a conduite à voyager dans nombre de pays. Elle a trouvé l’inspiration de son « Cabriolet rouge » à la découverte de l’Amérique de l’Ouest.

 

Mon avis

Anne, Hélène, Thérèse, Edgar, Robert, Noël  Gisèle font partie d’un groupe de touristes liés pour le meilleur et pour le pire. Ils ont quitté la France pour visiter l’ouest des Etats-Unis. Chacun a sa motivation bien particulière. La promiscuité créée par le voyage organisé et les conséquences qui vont en découler sont bien vues.  Ces voyageurs choisis par l’auteur sont le reflet d’une mini société. Les complots vont naître, et le côté surréaliste de l’histoire va s’installer.

Les paysages sont bien décrits et le lecteur suit le rythme de ces voyageurs. La façon dont l’auteur parle des lieux et  des sensations ressenties laisse percevoir la frustration perçue par les touristes lorsque très vite ils doivent rejoindre l’autocar.

Les répétitions rythment le texte : car, visites, car, hôtel. Les kilomètres s’accumulent et les liens se tissent.

Le personnage de Norma et son cabriolet rouge, l’aventure de Bobby semblent peu crédibles. Si vous acceptez de jouer le jeu et de vous laisser emporter par cette histoire rocambolesque vous passerez un moment agréable.

Ce livre ne peut être trouvé en librairie. Il sera en dépôt chez INTERLUDE à Isneauville à partir du mois de septembre.

31 août 2012

UN SOIR DE DECEMBRE Paru au Bulletin du 21 août

9782709627252

UN SOIR DE DÉCEMBRE                        Delphine De VIGAN    

Editions JC Lattès, Points

4éme de couverture

«Les histoires se jouent dans les premières heures, dans les premiers mots. Les jeux sont faits. Celui qui donne et celui qui reçoit. Celui qui gagne et celui qui perd. Et tout est là, cartes retournées, faces cachées, sur la table.»

Mon avis

Après le succès d’un premier roman, Matthieu, qui vit une vie familiale harmonieuse avec Elise, sa femme et ses deux garçons, voit son univers basculer. Il suffit d’une lettre de lectrice particulière pour troubler l’écrivain. Cette première lettre arrivée à son domicile sera suivie d’autres qui lentement l’entraîneront vers une dépendance et une souffrance. Sara, la correspondante, écrira et criera toute sa douleur et son attente, l’attente du retour de Matthieu qui a été son amant et qui a renoncé à cette double vie pour Elise.

Ces courriers, passionnés et érotiques feront renaître la jouissance des sens et du corps de cette passion partagée et destructrice. Va alors commencer une lutte. Matthieu tentera de résister au désir profond de revoir Sara mais à quel prix. Cet amour idéalisé devient indispensable à l’écriture. Delphine De Vigan décrit avec finesse et justesse l’état de l’écrivain en phase de création, sa rupture avec la réalité jusqu’à l’aboutissement et à la naissance du roman.

La rencontre avec la clocharde alcoolique est particulièrement touchante. Cette femme a la lucidité qui permet de mettre en mots la souffrance de Matthieu. Elle sait poser les bonnes questions qui lui permettent d’achever son livre et de remettre de l’ordre dans sa vie.

Une très belle écriture où chaque mot compte pour ce magnifique roman si bouleversant. Pour donner naissance à un roman, il faut savoir aussi se perdre et se donner, subir une fracture de l’âme pour laisser couler les mots, se dévoiler. Comment ne pas évoquer l’enfantement et la déchirure de la séparation au moment de la remise de l’œuvre à l’éditeur ? Un roman n’est jamais vraiment fini, ni pour l’auteur, ni pour le lecteur.  

Retrouvez mes critiques et suivez mes lectures  lupourvous.canalblog.com

 

 

15 août 2012

Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom Paru au Bulletin le 14 août

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Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom              Barbara CONSTANTINE  

Editions: France Loisirs, Calmann Lévy, livre de poche

 

 

4ème de couverture

Tom a onze ans. Il vit dans un vieux mobil-home déglingué avec Joss, sa mère (plutôt jeune : elle l'a eu à treize ans et demi). Comme Joss aime beaucoup sortir tard le soir, tomber amoureuse et partir en week-end avec ses copains, Tom se retrouve souvent tout seul. Et il doit se débrouiller. Pour manger, il va dans les potagers de ses voisins, pique leurs carottes, leurs pommes de terre… Mais comme il a très peur de se faire prendre et d'être envoyé à la Ddass (c'est Joss qui lui a dit que ça pouvait arriver et qu'elle ne pourrait rien faire pour le récupérer), il fait très attention, efface soigneusement les traces de son passage, replante derrière lui, brouille les pistes. Un soir, en cherchant un nouveau jardin où faire ses courses, il tombe sur Madeleine (quatre-vingt-treize ans), couchée par terre au milieu de ses choux, en train de pleurer, toute seule, sans pouvoir se relever. Elle serait certainement morte, la pauvre vieille, si le petit Tom (petit homme) n'était pas passé par là…

 

Mon avis

Barbara applique toujours la même recette, et ça fonctionne parfaitement bien et encore une fois je suis sous le charme. En ce qui concerne les ingrédients : trois générations. Pour ce roman,  il s’agit de Madeleine vieille femme esseulée, Joss et Samy, les jeunes adultes  que la vie n’a pas gâtés et enfin Tom, l’enfant, le merveilleux petit Tom. Encore une fois, la plume magique de Barbara Constantine  donne vie à ces personnages  et prouve encore que rien n’est jamais perdu. Une grande bouffée de tendresse et de bonne humeur émane de ce livre. Un petit clin d’œil à « Mélie sans mélo », du même auteur avec la rencontre de Tom et Clara.

Tom  est un garçon formidable, généreux, respectueux d’autrui et certainement plus adulte que ses propres adultes. Il est si touchant, que même ses voisins  qui ont repéré son manège et ses larcins ne peuvent s’empêcher de l’aimer.

Les grandes vacances approchent,  pourquoi ne pas partager ce roman avec les plus jeunes en attendant que les tomates mûrissent.

15 août 2012

Au coeur des forêts paru au Bulletin du 7 août

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AU CŒUR DES FORETS          Christian SIGNOL                       Editions  Albin Michel

 

4ème de couverture

« Regarde bien les arbres. Ils savent, comme nous, qu’ils doivent mourir un jour, mais ils ne pensent qu’à une chose : grandir, monter le plus haut possible. » Depuis son enfance, Bastien a toujours vécu dans la forêt. Pour lui, les arbres vivent, parlent, rêvent. Ils veulent renouer avec le ciel. Il en connaît tous les mystères, tous les sortilèges qu’il révélera à sa petite-fille gravement malade, venue se réfugier auprès de lui. Pour Bastien, elle est comme une forêt fracassée par l’orage. Mais il ne doute pas de sa guérison s’il se bat à ses côtés et partage ses secrets. Dans ces pages qu’irriguent la magie et la force des arbres, c’est tout le sens de la vie humaine que pose Christian Signol. Traversées du souffle de la Grande Histoire, des forêts blessées par les tempêtes et des légendes immémoriales, elles révèlent un monde de beauté, inconnu et superbe, au pouvoir salvateur.

 

 

Mon avis

J’ai beaucoup aimé ce roman où les arbres et la forêt prennent vie sous la plume enchantée de Christian Signol. Bastien a vécu cette passion pour la forêt tout au long de sa vie. Cette forêt est à la fois source de réconfort et porteuse de légendes plus ou moins terrifiantes, mais elle est indispensable à l’équilibre de Bastien.

Au soir de sa vie Bastien  fait le point sur  son existence. L’arrivée de Charlotte, sa petite fille gravement malade, va  ébranler ses certitudes. Plus le temps passe, plus les souvenirs s’immiscent dans ses pensées. Un secret de famille, une blessure depuis longtemps béante hantent ses jours. Pour guérir, Charlotte a besoin de savoir et de comprendre. Elle va chercher avec acharnement à lever le voile sur ce mystère. Pour Charlotte, c’est un retour aux sources de son enfance. Cette lutte contre la maladie, elle ne peut la mener que près de son grand-père qu’elle aime tant et dans un lieu qui redonne du sens à la vie.

La forêt inspire à la fois amour et crainte. Ce texte est un hymne à la force inégalable de la nature et à sa supériorité sur l’homme.

Une très belle écriture pour un magnifique roman.

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15 août 2012

Si c'était à refaire paru au bulletin le 31 juillet

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Si c’était à refaire    Marc LEVY         Editions Robert Laffont

 

4ème de couverture

Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, vient de se marier.
Le 9 juillet 2012 au matin, il court le long de l’Hudson River quand il est soudainement agressé. Une douleur fulgurante lui transperce le dos, il s’effondre dans une mare de sang.
Andrew reprend connaissance le 9 mai 2012… Deux mois plus tôt, deux mois avant son mariage.
À compter de cette minute, il a soixante jours pour découvrir son assassin, soixante jours pour déjouer le destin.
De New York à Buenos Aires, il est précipité dans un engrenage vertigineux. Une course contre la montre, entre suspense et passion, jusqu’au dénouement… à couper le souffle.

 

Mon avis

L’intérêt de ce roman d’aventure et de fiction, où le paranormal est imposé d’entrée de jeu par l’auteur, réside dans les enquêtes d’Andrew. Le premier article dénonce un trafic d’enfants en Chine  qui ne peut laisser indifférent. L’analyse psychologique des parents adoptant trompés est extrêmement fine.

L’autre enquête nous emmène en Argentine. Entre courriers, confidences et interviews, l’auteur nous expose les horreurs commises par le gouvernement argentin. Comment un tortionnaire peut-il aussi être un père aimant ?

L’agression subie par Andrew sera l’occasion d’une prise de conscience des conséquences de ses articles sur la vie des gens. Au nom de la vérité a-t-on le droit de détruire ?

L’importance de la mémoire est primordiale dans ce roman. L’homme engrange des quantités d’informations, consciemment ou non, des images, des détails. Un besoin vital, une volonté infaillible pourraient donner accès à toutes ces clés cachées.

Le suspens est présent en permanence et, en même temps que le héros, on cherche l’indice qui permettra ou pas de déjouer le destin. Le lecteur est entraîné dans cette course contre la montre et a aucun moment ne peut abandonner son livre.

Un roman passionnant où réalité et fiction se mêlent. L’auteur laisse une grande liberté d’interprétation  au lecteur qui doit faire la part des choses et ses choix.

24 juillet 2012

MAKTUB Paru au Bulletin du 24 juillet

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MAKTUB       Paulo COELHO                               Livre de poche

 

 4ème de couverture

" Le voyageur songe à sa propre vie. Comme toute existence, elle est faite des fragments de tout ce qui lui est arrivé : les situations qu’il a vécues, des extraits de livres qu’il n’a pas oubliés, les enseignements de son maître, des histoires que lui ont contées un jour ses amis, des réflexions sur son époque et sur les rêves de sa génération? Et il s’efforce de comprendre sa propre construction spirituelle. "Recueil de paraboles inspirées à l’auteur par les sources et les folklores les plus divers, Maktub représente ... un trésor coloré de sagesse. Ces textes courts sont nés d’une contribution de Paulo Coelho au quotidien brésilien Folha de São Paulo.

 

Mon avis

Maktub est le genre de livre que j’affectionne tout particulièrement car il contient un véritable trésor. Croyant ou pas, chacun peut y trouver une histoire, des mots, une sage pensée qui le touchent  particulièrement  et donnent un sens à l’existence. Certes, il s’agit de la construction spirituelle de l’auteur mais ces réflexions philosophiques peuvent être entendues de tous.

Le principe même du livre étant de recueillir des fragments de vie, ces courts textes se suivent sans logique apparente, et donc permet plusieurs lectures : une lecture linéaire pour prendre connaissance de l’œuvre, une lecture chronologique étalée dans le temps pour apprécier chaque texte et s’imprégner de ce qu’il transporte et enfin   une lecture aléatoire. Après une lecture intégrale, ouvrir le livre n’importe où et lire le texte qui se présente, reste pour moi la meilleure façon de profiter ce type d’écrit et fait de ce livre un excellent livre de chevet où spiritualité et sagesse s’allient à une belle écriture souvent poétique et provoquent réflexion et méditation sur des sujets divers  tels l’amour, le pardon, la beauté, l’art et tant d’autres encore.

 "Je me souviens d'avoir été fascinée par le miracle des bons livres qui arrivaient au bon moment de la vie" (extrait de La grand-mère de Jade de Frédérique DEGHELT).

Voilà exactement ce que j’ai ressenti en lisant ce merveilleux recueil.

 

18 juillet 2012

LA TÊTE EN FRICHE Paru au bulletin le 17 juillet

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LA TÊTE EN FRICHE                        Marie-Sabine ROGER              Editions du Rouergue

4ème de couverture

Ce qu'ils mettent au dos des romans, je vais vous dire, c'est à se demander si c'est vraiment écrit pour vous donner l'envie. En tout cas, c'est sûr, c'est pas fait pour les gens comme moi. Que des mots à coucher dehors - inéluctable, quête fertile, admirable concision, roman polyphonique... - et pas un seul bouquin où je trouve écrit simplement : c'est une histoire qui parle d'aventures ou d'amour - ou d'Indiens. Et point barre, c'est tout.

 

Mon avis

Encore un roman coup de cœur. La rencontre entre Germain et Margueritte est providentielle.

Le roman est construit sur les contrastes, (registres de langage, milieux sociaux, différence entre le Germain mal aimé et blessé et le Germain séduit par cette douce grand-mère qu’il voudrait faire sienne). Les deux personnages principaux sont totalement opposés, tant physiquement qu’intellectuellement. Margueritte avec douceur, patience et délicatesse va apprivoiser Germain et l’ouvrir à la culture littéraire. Leur rencontre se fera au jardin public, sur un banc, autour d’un intérêt commun: les pigeons. Petit à petit une merveilleuse amitié va naître. La passion que Margueritte a pour les livres, pour la langue, va permettre à Germain de se sentir aimé et ainsi pouvoir accéder au plaisir de la lecture et des mots. Il est comme un enfant découvrant le pouvoir magique des mots La réaction de l’entourage de Germain face à sa métamorphose en dit long sur les relations humaines.

Le bon sens de Germain est rattaché à ce qu’il connaît le mieux le jardin,  la terre et la culture. Et donc, il prend possession d’un savoir nouveau en faisant un va et vient entre ce qu’il croit percevoir de cet univers et la culture maraîchère.  

Parallèlement à l’aptitude à s’éveiller à la littérature, une réflexion est menée sur la paternité.  Germain réfléchit à sa capacité à faire un enfant, lui qui a été mal aimé et  n’a jamais eu l’image d’un père.

Un merveilleux roman, tendre à souhait, émouvant, à lire et à relire sans compter et surtout à partager.

 

Il ne faut pas aimer les livres en égoïste. Pas plus les livres qu'autre chose, en fait. Nous ne sommes sur terre que pour être passeurs, voyez-vous...p77

 

10 juillet 2012

LE JOUEUR DE CARTES Paru au bulletin le 10 juillet

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LE JOUEUR DE CARTES     Daniel HENOCQ           Edition Volpiliere

 

4ème de couverture

Édimbourg, hiver 1899. L’un des plus rigoureux que la capitale écossaise ait connu depuis longtemps. Un navire de commerce, un mystérieux brick vient de mouiller l’ancre en plein milieu du port de Leith. Fait étrange, aucun membre d’équipage ne participe à la manœuvre. Arthur Conan Doyle, auteur du célèbre Sherlock Holmes, est dépêché à bord par l’amirauté en tant que médecin et expert en maladie infectieuse. Une fois sur le navire, ce qu’il découvre dépasse son entendement. Allongé sur sa couchette, au seuil de la mort, le capitaine Artimus Fletcher lui confie un terrible secret. À aucun moment il ne devra ôter la bâche qui recouvre l’objet entreposé dans les cales, et en aucun cas tourner la clé qui met en route cette mécanique. Contre l’avis du docteur, l’encombrant paquet est transféré dans une annexe du musée d’Édimbourg. Pour Sophie McLaughlin, fille du conservateur, c’est l’occasion rêvée pour mettre un terme à la longue monotonie des jours d’hiver. Mais sera-t-elle prête à plonger dans un univers où l’imaginaire règne en maître ?

 

Mon avis

Daniel Henocq , cet auteur, hors du commun qui parle plus de ses lectures que de son ouvrage a su piquer ma curiosité. Séduite par la  couverture et le résumé, je me suis lancée à la découverte de ce roman de fantaisy  destiné aux jeunes lecteurs mais fort plaisant pour les adultes qui ont su garder au fond du cœur la magie des récits et contes fantastiques de leur enfance.

Le style est fluide, il y a de l’action et jamais le lecteur ne s’ennuie. Ce roman évoque une réécriture d’Alice au pays des merveilles, quelques allusions au Magicien d’Oz ponctuent le texte. Sophie, la jeune héroïne, poussée par la curiosité désobéit à son père. Par un enchaînement d’événements, elle franchit les limites du réel pour plonger dans un monde fantastique où des personnages loufoques l’aideront dans sa quête.

Un voyage initiatique, aux nombreux rebondissements,  durant lequel le lecteur ne peut s’empêcher de penser à Alice.

La fin est surprenante….mais tous les enfants ne sont-ils pas un peu comme Sophie, habités d’un désir profond de franchir les limites et  le besoin de se heurter à des difficultés pour enfin changer et grandir ?

 

 

4 juillet 2012

Les lumières de septembre paru au Bulletin du 3 juillet

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LES LUMIERES DE SEPTEMBRE      Carlos RUIZ  ZAFÓN

Edition Pocket jeunesse

Traduit de l’espagnol par François Maspero

 

4ème de couverture

1937.
Irène et Dorian déménagent en Normandie. Leur mère a accepté un poste de gouvernante chez l'étrange Lazarus, un fabricant d'automates qui vit dans un immense manoir rempli de ses créations...À peine installée, Irène va devenir l'amie d'Hannah, une fille du village. Et surtout tomber amoureuse d'Ismaël, seize ans, un orphelin qui vit chez son oncle. Mais une force obscure est à l’œuvre dans la vieille maison... Irène, Ismaël et Hannah arriveront-ils à échapper à l'âme damnée qui semble les poursuivre ?

 

Mon avis

Ce roman date de 1996, mais il est longtemps resté l’exclusivité des librairies espagnoles.

Tout comme Marina il porte une étiquette jeunesse mais n’ai pas uniquement réservé à un public jeune.

Les lumières de septembre nous entraînent  sur les côtes normandes pour une lutte terrible contre les esprits du mal.

Des descriptions poétiques de la mer, évoquant le paradis peint par Monet nous passons à celles inquiétantes du domaine de Cravenmoore où réside Lazarus, propriétaire charmant mais mystérieux de cette demeure très particulière. Jouets extraordinaires, machines et automates inquiétants habitent cette maison labyrinthique et créent une atmosphère lourde et pesante. On retrouve l’ambiance fantastique et  maléfique de l’univers de Zafón. Cette force obscure qui œuvre dans la maison, terrorise les jeunes protagonistes et donne le frisson au lecteur.

La violence de cette force insaisissable aux multiples visages donne un rythme à la lecture.

Maison hantée, pacte avec le diable ?  Voilà encore des thèmes chers à l’auteur qui sont repris dans Le jeu de l’ange. Réel, imaginaire et fantastique se mêlent et entraînent le lecteur vers la découverte d’un horrible secret  où la malédiction a une belle part.

L’histoire d’amour d’Irène et d’Ismaël donne de la fraîcheur à cette aventure. Un  lien indestructible les unira à jamais.

Un excellent roman qui donne chair de poule et frisson !

 

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