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Martine a lu pour vous
13 octobre 2011

LES OLIVIERS DU NEGUS Paru au Bulletin du 11 octobre

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LES OLIVIERS DU NEGUS    Laurent GAUDÉ    Actes sud mai 2011

 

Un vieil homme croit entendre chevaucher Frédéric II dans le royaume des Enfers.
Un centurion marche vers une Rome gangrénée dont il devance l'agonie. Un soldat des tranchées fuit le "golem" que la terre a façonné pour punir les hommes. Un juge anti-mafia tient le compte à rebours de sa propre exécution... Dans la proximité de la guerre ou de la mort surgissent ces quatre récits où les héros - certes vaincus, mais non déchus - prononcent d'ultimes paroles. Ils veulent témoigner, transmettre, ou sceller des adieux.
Minuscules fantassins de la légende des siècles, ils affrontent une Histoire lancée dans sa course aveugle. Et ils profèrent la loi tragique - celle de la finitude - qui, au-delà de toute conviction, donne force et vérité à leur message. D'où la dimension orale de ces textes qui revisitent la scène de l'oeuvre romanesque et, de Cris àLa Porte des Enfers, réorchestrent des thèmes chers à Laurent Gaudé, auxquels la forme brève donne une singulière puissance.

 

Mon avis

Quatre nouvelles pour quatre hommes hors du commun confrontés à l’horreur de la guerre et des combats. Ces récits sont poignants, ils racontent la lutte pour des idéaux. Les mots sont forts et le lecteur ne peut pas rester insensible à la détermination de ces hommes.

Laurent Gaudé a le don et le talent des conteurs. Son écriture riche et fournie est empreinte d’une grande poésie. Ces  textes évoquent des contes philosophiques. Ils sont des invitations à un voyage dans le temps. Trois d’entre eux ont pour décor l’Italie.

J’ai dévoré ces nouvelles Le Golem, personnification de la terre donne une note fantastique à « Je finirai à terre »

J’ai été particulièrement sensible à la première nouvelle, les paysages y sont sublimes. Zio Négus est un personnage attachant à forte personnalité.

« Je veux que nous portions encore la marque du Négus : l’infirmité lumineuse de ceux qui ont dans le crâne des rêves trop grands et, dans le regard, la beauté des hommes insatiables. »

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