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Martine a lu pour vous
27 septembre 2011

DU DOMAINE DES MURMURES paru au Bulletin du 27 septembre

67897975

DU DOMAINE DES MURMURES            Carole MARTINEZ                       Gallimard

 

 4ème de couverture

 En 1187, le jour de son mariage, devant la noce scandalisée, la jeune Esclarmonde refuse de dire « oui » : elle veut faire respecter son vœu de s'offrir à Dieu, contre la décision de son père, le châtelain régnant sur le domaine des Murmures. La jeune femme est emmurée dans une cellule attenante à la chapelle du château, avec pour seule ouverture sur le monde une fenestrelle pourvue de barreaux. Mais elle ne se doute pas de ce qui est entré avec elle dans sa tombe...
  Loin de gagner la solitude à laquelle elle aspirait, Esclarmonde se retrouve au carrefour des vivants et des morts. Depuis son réduit, elle soufflera sa volonté sur le fief de son père et ce souffle l'entraînera jusqu'en Terre sainte.
  Carole Martinez donne ici libre cours à la puissance poétique de son imagination et nous fait vivre une expérience à la fois mystique et charnelle, à la lisière du songe. Elle nous emporte dans son univers si singulier, rêveur et cruel, plein d'une sensualité prenante.

 

Mon avis

Le premier roman de Carole Martinez, cœur cousu, m’avait séduite. Cette fois encore je suis sous le charme de ce style bien particulier si proche du conte. L’auteur fait preuve d’un imaginaire débordant et poétique. L’écriture même, le choix des expressions et des mots plongent le lecteur dans  l’atmosphère de cette période trouble du Moyen âge  où croyances, mysticisme, fanatisme s’entremêlent.

La condition des femmes, le prix de leur liberté est un thème récurent chez Carole Martinez. Esclamonde est la narratrice. Elle ouvre son cœur au lecteur.

Sa  foi  change au fil du temps, les périodes de doute viennent l’assaillir. Le choix d’Esclamonde provoque des comportements très différents chez ses proches. Entre amour et haine, entre idolâtrie, rejet et peur, la jeune-fille va devoir assumer sa décision. La jeune recluse communie avec Dieu à travers  la nature. Le texte est empreint d’une grande sensualité et dévoile au lecteur une  femme visionnaire aux limites de la folie.

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