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Martine a lu pour vous
21 mars 2012

ROSA CANDIDA paru au Bulletin le 20 mars

61093525

 

ROSA CANDIDA     Audur Ava Ólafsdóttir    Editions Zulma

Paru en poche en février 2012

 

Traduit de l’Islandais par Catherine Eyjól∫sson

 

La quatrième de couverture :

Le jeune Arnljótur va quitter la maison, son frère jumeau autiste, son vieux père octogénaire, et les paysages crépusculaires de laves couvertures de lichens. Sa mère a eu un accident de voiture. Mourante dans le tas de ferraille, elle  a trouvé la force de téléphoner aux siens et de donner quelques tranquilles recommandations à son fils qui aura écouté sans s'en rendre compte les dernières paroles d'une mère adorée. Un lien les unissait: le jardin et la serre où elle cultivait une variété rare de Rosa candida à 8 pétales. C'est là qu’Arnljotur aura aimé Anna, une amie d'un ami, un petit bout de nuit, et l'aura mise innocemment enceinte. En route pour une ancienne roseraie du continent, avec dans ses bagages deux ou trois boutures de Rosa Candida, Arnljótur part sans le savoir à la rencontre d' Anna et de sa petite fille, là-bas, dans un autre éden, oublié du monde et gardé par un moine cinéphile.

 

Mon avis

Arnljótur quitte sa maison natale. Ce départ pour le monastère, après le décès de  sa mère, sonne comme un voyage initiatique. Le jeune héros a pour mission de restaurer la roseraie et par conséquent de poursuivre l’œuvre de sa mère chérie. Dans la lenteur du quotidien, à travers les discussions avec le moine cinéphile guide spirituel qui s’appuie sur les chefs d’œuvres du cinéma pour expliquer la vie, Arnljótur va se métamorphoser.

En se remémorant ses recettes de cuisine, en s’accrochant aux petits détails du quotidien Arnljótur et son père faisaient revivre la mère et l’épouse. L’arrivée d’Anna et sa fille va marquer un nouveau virage dans la vie du jeune homme

La petite fille donne au roman un côté mystique. Le côté lumineux qu’elle a hérité de sa grand-mère, les pouvoirs de guérisseuse qu’on lui attribue, sa ressemblance avec l’enfant Jésus du tableau contribue à ce mysticisme

Ce roman est une ode à l’amour. Il donne  le pouvoir de maintenir en vie la personne aimée disparue en repérant dans le quotidien tout ce qui appartenait à la défunte.

Un beau roman, qui pousse à la réflexion au-delà de la simple écriture des mots.

 

 

 

 

 

 

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